lundi 15 juin 2009

Elections communale 2009 Maroc LOL

On vient d'annoncer les résultats des elections communales avec une participation de 51 % représentant 6.800.000 votants sur 13.360.219 inscrits .Bien sûr , les responsables et les partis , rendus malades par les résultats des dernières législatives , avec 80 % d'abstentions, jouent le jeu des chiffres pour maquiller l'acablante réalité de 30 % sans compter les bulletins vides ou annulés. (LOL)

En réalité , les services de l'int2rieur ont vite oublié les 7 millions de Marocains qui ont boycotté les listes electorales , disons 6.640.781 sur 20.000.000 d'electeurs qui devraient , dans une situation normale , figurer sur les listes électorales.
Pour avoir une idée précise de ce qui se passe et faire la part des choses d'une manière objective, il faudra :


1/faire une moyenne de participation dans les villes où le niveau économique et politique de la majorité des habitants est passable;

2/faire une moyenne de participation dans les campagnes où les habitants sont analphabètes et votent encore pour la personne (un(e) parent(e),un notable du village ou pour celui ou celle qui paie le plus ) et non pour le parti dont ils ignorent jusqu'à l'existence;


3/ et faire une moyenne de participation pour les provinces du Sahara aux conditions particulières ;C'est force de constater que l'élite et les jeunes , en ville et à la campagne, ont boycotté ces élections .La seule chose positive reste l'élection d'un grand nombre de femmes : dernier recours d'un système en agonie.

Source : http://hifadmed.blogspot.com

lundi 29 septembre 2008

Fouiller les poubelles, à la recherche du moindre objet vendable. Tel est le métier de centaines de personnes, qui composent le premier maillon d’une chaîne de recyclage à la marocaine.


Il vous arrive souvent, le matin, en vous rendant sur votre lieu de travail, de pester contre le spectacle de poubelles renversées et de trottoirs jonchés d'ordures. Quelques injures et un monologue sur “le manque de civisme chez les Marocains” plus tard, vous passez votre chemin. Sans vous douter que derrière cette scène se cache un
véritable système de survie économique, auquel participent des dizaines, voire des centaines de personnes. Des gens qui ont choisi pour “métier” de fouiller les poubelles, à la recherche du moindre objet vendable, et qui sont le premier maillon d'une chaîne de recyclage à la marocaine. Depuis quelques années, Abdou et Mustapha exercent le métier de chiffonnier, “mikhali” dans le langage courant. Le premier, âgé d'une vingtaine d'années et vivant à Aïn Aouda, commence ses journées aux aurores. Direction : quartier Hassan, à Rabat. L'expérience aidant, il connaît désormais par cœur les ruelles où se trouvent les poubelles les “mieux garnies”, où il est possible de trouver le plus d'objets récupérables.

Défendre son territoire
“Chacun a son propre territoire, qu'il doit défendre contre la concurrence, nous explique Abdou. Avec un gain de 60 à 70 DH par jour, on ne peut pas se permettre de le partager !”. Du coup, il n'est pas rare que de violentes disputes éclatent entre chiffonniers rivaux. Ces derniers doivent également livrer une course contre la montre : pas question d'arriver en retard, c'est-à-dire après le passage du camion d'éboueurs. “Si tu veux gagner ta journée, tu as intérêt à connaître leurs horaires de passage”, prévient Abdou, qui ajoute : “Certains chiffonniers vont jusqu'à verser un petit bakchich aux policiers pour qu'ils les laissent travailler en paix”.

Son compère, Mustapha, 24 ans, a quant à lui choisi le quartier huppé de Hay Ryad, à Rabat, comme zone de prospection. Et pour cause : “C'est bien évidemment dans les quartiers riches que l'on déniche les meilleures affaires. Vous serez étonnés de savoir ce que ces gens-là osent jeter !”, s'exclame-t-il. Le programme des tournées est savamment huilé. Si, les jours de semaine, le duo accorde sa préférence aux quartiers résidentiels, durant le week-end, il jette son dévolu sur les bars et restaurants de la capitale, à la recherche de bouteilles vides et de canettes, le verre et l'aluminium étant très demandés sur “le marché”.

Le marché de la récup’
C'est justement vers “le marché” que se dirigent les deux hommes une fois bouclée leur tournée : la décharge de Akreuch, dans la région de Rabat-Salé. C'est là qu'ils procèdent au tri du butin de la journée, avant de l'entasser dans des sacs distincts, séparant le plastique du verre et des objets métalliques… “Le cuivre, le fer et l'aluminium sont les plus recherchés par les acheteurs. Le verre et le carton trouvent également preneur, mais ça rapporte moins”, précise Abdou. Les acheteurs sont des grossistes de la récupération, souvent issus des bidonvilles voisins. Equipés de bascules, ils rachètent au kilo les sacs de “marchandise”, avant de se lancer dans une seconde opération de tri. Le “produit final” est ensuite revendu à des usines ayant pignon sur rue. “La plupart des marchandises vont dans des usines de Casablanca, qui procèdent à leur recyclage, explique un grossiste. Il n’y a que les canettes qui vont à l’étranger, parce qu'il n'y a pas d'usine de recyclage d'aluminium au Maroc”. Pendant que notre grossiste négocie le prix d'un sac, des jeunes accourent vers le monticule d'ordures déchargé par un camion-poubelle. Parmi eux, Saïd, 18 ans. Habitant du bidonville voisin, il connaît cette déchetterie depuis son plus jeune âge, comme c'est le cas de ses quatre frères. Et tous ont fini par en faire leur lieu de “travail”. Faisant tourner dans sa main un crochet, son outil de prospection, il dit n'avoir aucune honte de son métier. “Je veux vivre à la sueur de mon front. Je ne veux ni voler, ni agresser les gens. Certes, je gagne bien peu, mais c’est toujours à moi”. Envers et contre tout, Saïd continue à s'accrocher aux études (il est élève de 9ème dans un collège public). Une fois ses heures de travail bouclées, il prendra une douche, se changera et ira en taxi “informel” au centre-ville de Rabat, où il s’installera à une terrasse de café. Comme n'importe quel jeune de son âge. Ou presque.

samedi 13 septembre 2008

Ramadan La contrebande vole la vedette


Des mains chargées de sacs en plastique débordant de tous genres de marchandises sans oublier l'odeur de l' huile de friture et du miel mêlée aux fumées des véhicules qui empruntent le Bd Mohammed VI. On est dans l'un des plus grands «souks» de Casablanca, la veille de Ramadan.

Un marché où les «Bidawis» s'alimentent de tout ce qui est nécessaire pour ce mois sacré: c'est le fameux «Derb Soltan» avec toutes ses ruelles débordantes de marchandises et ses grands et petits magasins entassés. Des produits de grande marque, de contrebande et de gamme moyenne sont étalés sur des tables en bois ou exposés par des «ferrachas» à même le sol. Il y en a pour tous les budgets et pour tous les goûts.



De l'huile de table made in Morocco au fromage de l'Espagne ou le thé de la Chine, tout se vend à «Derb Chamal» ou «Zenkat Sebta» comme certains l'appellent. Il faut dire que la vente des produits de contrebande est une activité périodique qui prolifère pendant le mois du Ramadan. Ce gagne-pain périodique permet aux jeunes des quartiers populaires de s'approprier une somme d'argent non négligeable le temps d'un mois.

«Je préfère travailler au lieu de rester les bras croisés, sans occupation ni rendement pendant cette période de grande consommation», affirme un vendeur de jus à Derb Soltan. Interrogé sur la provenance de sa marchandise, ce jeune commerçant a préféré garder le secret du métier. «Moi-même je ne connais pas l'origine de ce produit. C'est un ami qui me le fournit», nous a-t-il expliqué. Si ce jeune commerçant préfère garder le silence, Mohamed, un vendeur de flans chimiques, installé près de lui, nous donne quelques explications. «Nos fournisseurs sont des usines qui fabriquent des produits alimentaires, installées à Casablanca, Agadir, Settat… Et pour liquider leurs stocks, elles nous les revendent.

En plus, comme vous pouvez le remarquer, on a de la marchandise provenant de Sebta et de Mellilia». En effet, on lit sur les boites de marchandises vendues à «Derb Chamal» que par exemple les tomates conservées proviennent d'une usine de Casablanca, les boites de sardine viennent d'Agadir, un type de margarine de Settat… «Les gens se soucient peut de l'origine des produits.

mercredi 10 septembre 2008

Chronique TV: un cheveu dans la soupe



Rien de nouveau dans les allées des deux chaînes hertziennes, le mets ramadanesque est toujours aussi indigeste. Le couple cathodique semble définitivement perdu dans le trou noir de son incapacité à produire de l’intelligible.

Difficile en effet de déceler du sens dans le brouhaha de la programmation casée dans les tranches horaires présentées comme les plus précieuses de l’année.


En guise de rupture du jeûne, 2M et Al Aoula nous proposent, pour une énième année consécutive, une rupture des neurones concoctée par ces fameuses sitcoms, ce concept venu d’ailleurs qui a eu la très mauvaise idée de traverser la Méditerranée.

Annoncés comme « un duo de rire qui fera des étincelles », Abdelkhalek Fahid et Mohamed El Khiari, les deux malheureux héros de « Mbarek et Messoud », ont fini par exploser à la figure des téléspectateurs.

Articulée autour de la thématique populaire du « mauvais œil », la sitcom qu’ils fréquentent condense, en une trentaine de minutes, les clichés les plus puériles sur notre société. Côté Al Aoula, la devise est « on ne change pas une équipe qui perd ».

La chaîne a choisi de rappeler le groupe constitué autour de Mohamed El Jem pour alimenter de nouveaux épisodes de « Sir Hta Tji » qu’on aurait aimé rebaptiser « Sir o mat rja3ch », une série qui pourtant avait fait l’objet de vives critiques les années précédentes.

Embarqués dans des dialogues souvent insensés, les acteurs de ces sitcoms campent des personnages aussi saugrenus les uns que les autres.

Dommage pour certains d’entre eux comme Abdelkhalek Fahid condamné semble-t-il à dilapider son talent dans des scénarios qui n’ont ni queue ni tête. Mais qu’importe, la relève est assurée, la fabrique à médiocrité a été inventée..

Le moule de la production télévisuelle nationale, lui qui a le don d’inhiber les talents, a aujourd’hui l’audace de prétendre vouloir les révéler dans un concept récemment dédouané et vidé de sa substance, Comedia, votre nouveau cheveu dans la soupe de ce ramadan

samedi 16 février 2008

Le 12 mars, première journée contre la cybercensure

Le 12 mars, première journée contre la cybercensure

Solidarité

Reporters Sans Frontières, qui publie cette semaine son rapport 2008 sur la liberté de la presse dans le monde annonce la création de la première Journée internationale contre la cybercensure. La date de la manifestation symbolique est fixée au 12 mars prochain, et une cybermanif mondiale sera organisée sur le web à partir de 11 heures du matin (heure de Paris, détails à venir).

carte censure

On pourra manifester sur la Place Tian'anmen ou scander des slogans pour la liberté du Web en Corée du Nord. « Chacun pourra créer un avatar, choisir un message et le brandir dans l'un des pays "ennemis d'Internet". Vous pourrez manifester pendant 24 heures et faire d'Internet un moyen de pression contre les cybercenseurs ».

Plus concrètement, RSF rappelle qu’en 2007, 2600 sites Internet ont été censurés par les autorités et 64 cyberdissidents sont toujours derrière les barreaux pour avoir usé de leur droit à la liberté d'expression sur le Web, notamment en Chine, médaille d’or de ces jeux Olympiques un peu particulier.

mercredi 13 février 2008

L’école à vendre



Cette information publiée par Al Ahdath Al Maghribia?: «l’Académie de l’enseignement et de la formation pédagogique à Casablanca a fait part de sa décision de fermer dix écoles dans la capitale économique». Ensuite, ces «dix écoles seront mises en vente». J’ai beau avoir une grande foi en l’humanité, elle n’est pas inébranlable?: dans un pays où on ferme, pour les vendre, les sanctuaires du savoir, il faut avoir peur. Peur que le cas de l’Académie de Casablanca fasse, c’est le cas de le dire, école. Peur que la tentation immobilière gagne du terrain, et on perdra de la sorte, le sens même d’école. Peur également, de voir l’école nationale tomber dans l’obsolescence, voire la ringardise plus qu’elle ne l’est maintenant. Déjà, notre enseignement peine à trouver preneur, et les écoles sont, soit pleines à craquer, soit complètement désertées. Dans un cas comme dans l’autre, on aura droit à un tableau pas beau à voir. Revenons à l’Académie de Casablanca?! Elle est bien bonne, celle-là ! Mettre aux enchères, une dizaine d’établissements scolaires, sans crier gare et à la tâche ; il faut bien un pédagogue pour le faire ! On ne manque pas du sens des affaires dans l’Académie, pardi. Pourquoi ne songent-ils pas à y former les managers, sorte de maître - immobilier spécialisé dans la liquidation des espaces pédagogiques, au profit de la construction et l’immobilier. Profil approximatif : ancien cancre ayant quitté l’école, par respect à son intelligence opérationnelle, pressé, la langue pendue comme personne, surdoué en matière orale, et en mathématiques informelles !
Signe distinctif : pouvoir communicationnel zéro, car l’essentiel sont les affaires qui viennent après. Et quand on à l’Académie casablancaise avec soi, on n’a pas besoin de communiquer avec le monde, l’autisme serait, le cas échéant la meilleure formule pour gagner dans les affaires.
Franchement, je crois que le ministère et ses responsables régionaux auraient été très bien inspirés en demandant la mise en vente des locaux de certains partis politiques ! D’abord, on y trouve ni élèves, ni professeur. Ensuite, ils sont toujours vides. Puis, comment accepter que l’on ferme des écoles dans un pays où certains partis doivent, réellement retourner sur les bancs de la classe ? Ou bien, on finira par avoir des politiciens sans formations, ou bien on aura droit à des écoles sans lendemain. À nous de choisir, donc !

Tourisme : Publicité mensongère ???

Qui d’entre nous ne les a pas remarqué. Ils se baladent à longueur de journée trimbalant leurs stylos et bloc-notes.

Qui sont-ils ?

Des représentants commerciaux d’agences de voyages.

Qui d’entre vous ne les a pas croisé en ville ? En particulier sur les avenues de grand achalandage. Il faut aussi dire que, généralement, ils visent les couples.

Leur tactique ?

Ils se présentent devant vous comme étant des « gens du terrain » qui réalisent un sondage. Ils vous posent deux à trois questions, puis vous annoncent que vous êtes l’heureux gagnant d’un « super » séjour. En contre partie, vous n’aurez qu’à assister à une présentation de 90 minutes de leur produit.

Et après ?

Ils vous invitent à visiter leur agence, vous présente leur produit exceptionnel et vous propose de l’acheter, sans rentrer dans les détails de la dite vente.

Que faites-vous ?

Dans la majorité des cas, les prix sont trop élevés. Donc, vous refusez leur offre. Vous repartez chez vous avec votre cadeau, sachant que vous avez passé 180 minutes à l’agence au lieu de 90 minutes.

Qu’en est-il de votre « super » séjour ?

Malheureusement, vous ne le ferez jamais. Pour raison : on vous dira qu’il n’y a pas assez de places, que tout est au complet, ... Vous finirez par perdre espoir à force d’ « excuses » de la part de ces « agences touristiques ».

Peut-être que cela n’aurait pas été le cas si vous aviez tout simplement accepté leur proposition ?!